Un nouveau monde s’annonce : pas de risques, pas d’angoisse. Rien que du beau, du propre, du prévu, jusqu’à la fin des temps. Quoi ? Pas jusqu’à la fin des temps ? Mais vous n’en finirez donc jamais avec cette mort !
Ca fait plaisir tout de même.
Blog officiel de réflexion sur la loi portant interdiction de fumer dans les lieux publics. Réapropriez vous votre responsabilité en repensant enfin ce qui est une évidence aliénante, comme une responsabilité libératrice.
Un nouveau monde s’annonce : pas de risques, pas d’angoisse. Rien que du beau, du propre, du prévu, jusqu’à la fin des temps. Quoi ? Pas jusqu’à la fin des temps ? Mais vous n’en finirez donc jamais avec cette mort !
Une semaine après l'entrée en vigueur de l'interdiction de fumer dans les bars et les restaurants, les professionnels du secteur assurent avoir constaté une faible baisse de la fréquentation dans leurs établissements, et des consommations dans les bars-tabacs.
convivial, adjectif Féminin ale. Pluriel aux.
Sens 1
Désigne des rapports chaleureux et amicaux entre les personnes d'un groupe.
Anglais - convivial
Sens 2
Qui est simple d'utilisation [Informatique].
Anglais - user-friendly
Cette nuit mon bistrot, où il était parfois complexe d'obtenir la note, pitoresque de ramasser sa monaie sur le zinc, est devenu simple d'utilisation. Le café solitaire du lundi matin, la tête embrummée dans les réflexions de la nuit et du week end, est mis à l'index. Lieu des rapports chaleureux et amicaux: c'est tout. Moi qui pensait pouvoir m'y isoler pour lire, penser, m'échapper, et suivre mon imagination sur une route solitaire, je mesure ce matin l'amertume de mon erreur.
A lire : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-994454,0.html
A écouter: http://www.radiofrance.fr/play_aod.php?BR=10815&BD=31122007
Le problème n'est pas d'ennuyer qui que ce soit, c'est d'éviter 66.000 morts par an par tabagisme actif et plus de 5.000 morts par an par tabagisme passif.
Le paradoxe est étonnant. Alors que plusieurs enquêtes démontrent que l'interdiction de fumer dans les lieux publics a été plutôt bien respectée depuis le 1er février, les ventes de cigarettes sont reparties à la hausse en avril ...(la suite ici)Heureux que certains chiffres viennent confirmer nos vues.
"Le comité d'attribution des visas d'exploitation (...) va désormais considérer le tabac comme un facteur (de classement), au même titre que la violence, le sexe et le vocabulaire dans le classement des films", a indiqué le président de la MPAA, Dan Glickman.
Moi qui dénonce l'infantilisation que constitue cette volonté du politique de nous imposer d'être en bonne santé, à travers notamment, l'interdiction de fumer, je ne pensais pas en trouver autant.
Merci donc à EH de Paris pour cette pépite.
Le principe est simple : au lieu d’aller s’acheter des clopes qui rendent malade au bar tabac, on va acheter des clopes qui rendent « sain » à la pharmacie.
Le contenue : une variante pour adulte d’un bonbon à la menthe.
L’innovation : permettre aux utilisateurs de reproduire l’action d’aspiration.
Bref, voila qu’on est en train de nous vendre un pouce à sucer, un doudou en somme, sous des apparences médicalisées.
Tant d’années de civilisation pour en arriver là : institutionnaliser l’enfance perpétuel, établir à jamais la sous-traitance du bonheur des individus aux autorités parentalo – médicalo - politique.
Ces restrictions imitent une législation semblable adoptée en Ecosse en mars 2006. L'Angleterre doit faire de même à partir du 1er juillet.
Ceux qui continueront à fumer dans les pubs et bars gallois encourront une amende de 50 livres (74 euros) et l'Assemblée locale a lancé une campagne publicitaire pour avertir les Gallois de la date d'entrée en vigueur de cette interdiction.
"Ce ne sera pas une approche punitive, draconienne", a insisté le ministre gallois de la Santé, Brian Gibbons.
Les propriétaires et gérants d'établissements qui n'afficheront pas correctement la mention "Interdiction de fumer" pourront également être sanctionnés d'une amende de 200 livres (290 euros), et de 2.500 livres (3.600 euros) s'ils autorisent les gens à fumer.
L'interdiction concerne également les théâtres gallois, les acteurs pouvant eux-mêmes écoper d'une amende s'ils fument sur scène, quand bien même leur personnage le requiert.
15 heures, ce lundi, passation des pouvoirs, avenue de Ségur, au ministère de la santé et des solidarités. Xavier Bertrand refile le bébé à son ministre délégué, Philippe Bas. L’assemblée fait une ovation au partant qui, à peine sorti du ministère, retire sa cravate. C’était la règle qu’il s’était fixée. Quand il est ministre, cravate. Et quand il est porte-parole du candidat Sarkozy, col ouvert. Xavier Bertrand répond, par téléphone, à nos questions.
Maintenant que vous connaissez les dossiers, et que vous êtes plutôt apprécié, vous partez. Quelle drôle d’idée...
Non, c’est tout simplement, parce que je pense que les choses doivent être claires. A partir du moment où je me suis engagé avec Nicolas Sarkozy, je m’engage totalement. De plus, au ministère, les gros dossiers sont clairement sur les rails. Je pense partir, sans laisser de poussière sous le tapis.
Votre plus belle réussite, pourtant passée inaperçue?
Au-delà de la gestion des crises sanitaires, c’est peut-être la préparation face aux nouveaux risques sanitaires, et le vote en particulier au parlement de la création d’un corps de réserve sanitaire.
Votre meilleur souvenir?
Le tabac. Le 1° février 2007, jour d’entrée en vigueur du décret. Ce matin-là, quand j’ai vu les gens, dehors, à la porte de leur entreprise, qui fumaient pour certains. On s’est regardé, ils souriaient, et je me suis dit que c’était gagné.
La réunion la plus longue que vous avez dû supporter?
Je pense que c’était celle, l’été dernier, avec les chirurgiens. On a passé des heures et des heures. Et ce n'était pas simple, car tout ne dépendait pas que de moi, mais aussi de l’Assurance maladie. Ce sont les situations les plus délicates quand on n’a pas toutes les clés en mains.
Votre plus grosse engueulade?
La dernière, en tout cas, a été lors des discussions avec l’Assurance maladie sur le prix de la consultation des médecins généralistes. Cela faisait deux ans qu’on le savait, deux ans que l’on avait dit que la médecine générale devenait une spécialité médicale. Et que, donc, le prix de la consultation devait suivre. Je ne comprenais pas pourquoi on était arrivé à cette situation de blocage. Une autre colère? Quand on m’a dit qu’il ne fallait pas publier le baromètre des infections nosocomiales, que c’était dangereux. J’ai dit qu’il était hors de question de le repousser.
Votre échec?
J’aurais aimé que les restaurants deviennent non fumeurs au 1° février. Mais juridiquement ce n’était pas possible. Et c’est d’autant plus dommage que les esprits y étaient prêts. Mais aussi la gratuité de la télévision pour les enfants hospitalisés. Je ne trouve pas normal qu’ils doivent la payer.
Votre plus grande peur?
Ce n’est pas un sentiment qui m’anime. Par contre, au moment de la canicule de l’été dernier, j’avais la crainte que les fortes chaleurs au début de la journée ne se poursuivent, et que cela se traduise par des morts.
Une injustice que vous avez ressentie ...
Votre article. Quand vous avez parlé dans Libération d’un ministre invisible. Cela étant, il m’a obligé à plus communiquer. Le temps en politique vous est toujours compté. Vous disiez aussi que j’avais perdu tous les arbitrages, ce qui n'était pas vrai. Mais c’est vrai qu’après, j’ai cessé d’être toujours discipliné.
Le dernier fou rire au ministère?
Ce matin, dans les propos de mon directeur de cabinet, Jean Castex, qui a parlé des rêves qui allaient m’animer dans les semaines qui allaient venir.
Qu’est-ce que vous regretterez dans votre bureau?
Rien, car je vais reprendre les objets de ma ville que j’avais amenés. Dont une boussole, car j’ai été adhérent du club de la boussole. C’est important de ne pas perdre le nord.
Ce n’est pas trop dur de dire comme porte-parole l’inverse de ce que vous disiez comme ministre?
Ce n’est pas le cas. Car je ne suis pas du genre à changer de position, Je revendique la cohérence.
Et votre prochain ministère?
Je ne me suis jamais posé cette question. Et comme cela m’a plutôt bien réussi, je ne vais pas changer mes habitudes.