Affichage des articles dont le libellé est Travail. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Travail. Afficher tous les articles

jeudi 10 mai 2007

Discrimination féroce à l'embauche pour les fumeurs


Comme le souligne un article fort intéressant du Figaro aujourd'hui, les fumeurs font à présent l'objet de discrimination à l'embauche.
C’est donc l’apparition de nouvelles franges de la population stigmatisées par les employeurs qui inquiète le BIT. Tout particulièrement, les fumeurs. Par exemple, en décembre 2005, l'Organisation mondiale de la santé a tout simplement annoncé qu'elle ne recruterait plus de fumeurs.

Bien loin de créer une coéxistence entre les fumeurs et les non fumeurs, cette loi d'interdiction vient accentuer une tendance discriminatoire.

Voila qui augure le meilleur à propos d'autres lois en préparation.

mardi 24 avril 2007

Interdiction de Fumer: l'aveu de l'inspection du travail


Dimanche 22 avril 2007, dans le JDD:
Les inspecteurs du Travail: "Tout ne doit pas passer par le contrôle et la sanction"


Si même eux comprennent la limite, si même eux sont en désacord sur le principe de cette interdiction, je crois que ça se passera de mon commentaire. Bonne lecture.

samedi 7 avril 2007

Fumer rend improductif - From the US

Et les gens qui prennent un dessert en déjeunant sont probablement moins productifs ?
Et ceux qui ont plus de 55 ans, perdent plus de temps dans les escaliers ?
Et ceux qui sont gros, vont moins vite d'un bureau à un autre, et font perdre du temps donc de l'argent aux entreprises ?

La grande nouvelle ! Entendes bien, on ne s’en doutait pas : Fumer rend malade ! Fumer fait perdre du temps !
En voila un résultat qui nécessitait des études scientifiques !

Avec des raisonnement comme ceux ci, on n’a pas fini de discriminer sur n'importe quel critères. C'est terrifiant en fait.


Merci à SCS pour m'avoir fait parvenir cet article paru sur Bloomberg.com le 29 mars 2007


Smokers Take More Sick Leave, Make Poorer Workers

By Etain Lavelle

March 29 (Bloomberg) -- Smokers take an additional eight days of sick leave a year and are more likely to perform poorly in the workplace compared with non-smokers, according to two new studies published today.

Smokers in Sweden took extra days off sick compared with their non-smoking colleagues, researchers at the Free University of Amsterdam said. A separate analysis of the career progression of women entering the U.S. Navy found tobacco users performed worse than non-smokers.

Tobacco is the second major cause of death in the world, claiming one in 10 adults, and the fourth-most-common risk factor for disease, according to the World Health Organization in Geneva. People who smoke tend to choose riskier jobs and have poorer health, researchers said.

``Cigarette smoking might simply be a marker for other underlying factors such as non-conformity and high risk-taking, that contribute to poorer performance,'' San Diego State University researcher Terry Conway wrote in an article in the U.K. journal Tobacco Control.

In the Swedish study, Petter Lundborg and colleagues analyzed national data on sickness absence in 14,000 workers between 1988 and 1991. Smokers took an extra 11 days off compared to non-smokers, which was adjusted to eight days to account for the nature of their jobs and underlying health.

Sick Days

Smokers took an average of 34 sick days a year, compared with 20 days taken by those that never smoked, and 25 days taken by former smokers. At an average of 25 days a year, Sweden's sickness-absence rate is the highest of all countries in the Organization for Economic Cooperation and Development. The U.S. average is nine days.

``The results suggest that policies that reduce and/or prevent smoking may also reduce the number of days of sick leave,'' Lundborg and colleagues wrote in Tobacco Control.

Countries across the European Union have banned smoking in public places, including Ireland, Italy, Malta, Spain and Norway. A ban will be in place across the U.K. starting in July after England, Wales and Northern Ireland join Scotland, which barred the practice last year.

Lundborg recommends further research into the correlation between sick leave and smoking, as factors other than tobacco use may play a part in the absences.

In the U.S. Navy study, researchers reviewed the career progression of almost 5,500 women entering the U.S. Navy between 1996 and 1997, Conway said.

The smokers were more likely to be discharged for medical reasons, bad behavior, misconduct, drug misuse and personality disorders, compared to non-smokers. They were also more likely to leave before they had served their full term and be paid less.

The study was supported by the U.S. Department of Defense. There are currently around 59,000 women serving in the U.S. Navy.

Tobacco Control is produced by the BMJ Publishing Group Ltd., an arm of the British Medical Association. The association has no control over the journal's editorial policy or content.

To contact the reporter on this story: Etain Lavelle in London at at elavelle1@bloomberg.net

Last Updated: March 29, 2007 10:19 EDT

lundi 12 mars 2007

Enfumés par la loi sur le tabac

Panier du manager


A Orléans, comme partout ailleurs, la loi du 1er février 2007 relative à l'interdiction du tabac dans les entreprises et les lieux publics s'applique avec une souplesse qui dépend bien souvent de la position hiérarchique. Plus la fonction est élevée, plus on s'offre des libertés avec la loi, sans risque majeur de voir l'un de ses subordonnés porter plainte.
Certains représentants du personnel, comme ici, au siège des Parfums Christian-Dior de Saint-Jean-de-Braye (Loiret), ont très tôt senti le danger venir. Dès 2005, ils ont exigé et obtenu une modification substantielle du règlement intérieur de l'entreprise. «Il était question d'interdire le tabac dans les seuls bureaux collectifs, se souvient Didier Vela, délégué CGT et représentant du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Nous avons demandé que cette mesure juste soit étendue à tous les espaces. Qu'il n'y ait pas quelques privilégiés qui fument tranquillement dans leur bureau pendant que les autres se retrouvent au pied des bâtiments dans les courants d'air ou sous la pluie.» Résultat : l'entreprise s'est fendue d'un superbe Abribus doté de cendriers, et assure à tous les salariés qui le souhaitent la prise en charge totale des traitements médicamenteux pour arrêter la cigarette.
Cette position salutaire pourrait utilement inspirer les salariés de la région et leurs représentants. Ici, dans les couloirs de l'hôtel de région, règne une atmosphère étrange. D'un côté, les «exécutants de base», qui se retrouvent à «faire le trottoir» deux ou trois fois par jour. De l'autre, les spacieux bureaux des membres du cabinet, où la loi semble être une exception. «On se permet de fumer parce que ça ne gêne personne, explique l'un d'eux. Si quelqu'un fait une remarque, nous obtempérons.» Pour l'heure, aucun fumeur passif ne s'est risqué à contrarier son supérieur hiérarchique. Sans doute par crainte de «passer pour un chieur» , comme l'explique une secrétaire administrative.
Plus au sud, à proximité des bâtiments universitaires, le siège de Radio Campus. «Nous sommes une association, donc un espace de liberté , se défend Arnaud, président de la station. On ne va pas fliquer la centaine de bénévoles qui se croisent ici 24 heures sur 24.» Résultat : dès 19 heures, «le cône» ­ c'est le nom prédestiné du bâtiment ­ baigne dans un nuage de fumée.
Enfin, il y a ceux qui ne plaisantent pas avec la loi, comme dans cette brasserie de centre-ville. Les serveurs, qui côtoient toute la journée des clients clope au bec, doivent pointer avant de sortir en griller une. Consolation : cette mesure touche tout le monde, quel que soit son grade.

vendredi 2 mars 2007

Un mois après, où en est l'interdiction de fumer ?

Le 01 mars 2007 sur TF1

Les Français semblent se soumettre aux nouvelles règles,
et la qualité de l'air s'en ressent.

A voir ici

Pascal, à la Défense : "Nette atmosphère antifumeurs à tous les étages"

LEMONDE.FR | 01.02.07

Simple, dans mon administration il est partout interdit de fumer. Simple réglementation, difficulté pour moi comme pour tous les tabagiques de mon service. Impeccable accompagnement, consultations médicales pour arrêter sont les seules solutions proposées.

De plus, malgré le pointage obligatoire à chaque entrée/sortie, mon service prévient qu'il est interdit de sortir entre 9 h 15 et 11 h 30 et entre 14 h et 16 h 15. Mais je suis sorti à 11 h 15, provocation ? Uhm, un peu oui, mais surtout besoin de clope ! Au taf depuis 8h30 c'est long pour moi de rester sans fumer.

Je suis passible de sanction disciplinaire pour cet acte notoirement subversif ... Mais, bon, je pense qu'en validant mon entrée/sortie je ne prends pas de temps à mon administration pour m'adonner à mon vice !
Marrant, nous étions plusieurs complices au dehors en cette heure interdite.

Sinon, nette atmosphère antifumeurs à tous les étages, triomphalisme de certains qui exigeaient depuis longtemps la fermeture du seul endroit fumeur (local au 2ème sous-sol, 30 m2 pour 3000 personnes dans cette tour de la Défense...).

Les accros à la cigarette créent des embouteillages dans les ascenseurs

ELSA BEMBARON.

Conséquence inattendue de l'interdiction de fumer dans les bureaux, les ascenseurs sont pris d'assaut.

AVANT l'interdiction de fumer dans les bureaux, la donne était simple : entre huit heures et demie et dix heures, les salariés montaient à leur bureau. Désormais, il faut gérer les plus matinaux qui redescendent griller leur première cigarette « à contre-courant ». Conséquence de ce chassé-croisé, les temps d'attente aux ascenseurs explosent. « Il m'arrive d'attendre trois ou quatre minutes pour redescendre le matin », explique un consultant, fumeur, basé à la Défense. Fumeurs ou non, tous les salariés sont donc également pénalisés par ces nouvelles pratiques. Et, pour les sociétés, ces allers-retours incessants ont un coût.

Dix secondes d'attente supplémentaire par salarié dans un immeuble qui en héberge 2 000 équivalent à 7 000 heures de travail perdues chaque année, selon le fabricant d'ascenseur Koné ! « Ajoutez à cela une densification de la population dans les bureaux, pour des raisons économiques, et il devient urgent de mieux gérer les déplacements dans les immeubles », explique-on chez Otis.
Les fabricants d'ascenseurs ont donc imaginé une réponse adaptée aux immeubles de bureaux équipés de batteries d'ascenseurs. Un boîtier de commandes pour l'ascenseur est positionné dans le hall de l'immeuble ou sur le pallier. Il permet d'appeler l'ascenseur et de lui donner son étage de destination. Et remplace celui habituellement situé dans la cabine. « Ce système permet notamment de re-grouper les personnes en fonction de leur étage de destination et ainsi de limiter le nombre d'arrêts intermédiaires », explique-t-on chez Schindler.

Un « direct » pour le vingtième
Le gain de temps est double : l'attente est réduite et le trajet plus court. Dans une tour, les ascenseurs évoluent en moyenne à sept mètres par seconde et il leur faut quatre ou cinq étages pour ralentir. D'où l'intérêt de prendre un ascenseur « direct » pour fumer sa cigarette dans la rue lorsqu'on occupe un bureau au vingtième étage. Encore peu développé en France, ce système commence à s'imposer dans les immeubles de bureaux, particulièrement dans le quartier d'affaires de la Défense. Petite particularité, il peut être installé dans des immeubles existants, par exemple, à l'occasion d'une mise aux normes des ascenseurs.