vendredi 13 avril 2007

Allez donc interdire de fumer à André Malraux !


Un de mes mâitres à penser.
La condition humaine, évidemment, mais aussi un engagement perpétuel.
La résistance, la guerre d'espagne, puis la culture, André Malraux est un homme qui a fait de sa vie une oeuvre.
Démarrons donc ce Week End, en pensant à lui, fumant sa clope, libre.

mercredi 11 avril 2007

Un blogger: "J'arrete le Champix"

Il est inquiétant que ces effets secondaires ne soient médiatisés qu'à présent, alors que ce médicament a bénéficié d'une couverture pub digne d'un remède miracle.

En somme, vaincre la molécule nicotine, par une autre molécule, n'est il pas un mirage de plus. Ne sommes nous pas, encore fois, amenés à sous raiter notre bonheur à la puissance politique paternalisante. Encore plus d'infantilisation, toujours...

IMPORTANT : NOTE DU DIFFUSEUR

La personne responsable du blog où se trouve cette info m'a contacté.
Il m'apprend qu'après avoir contacté l'internaute, le témoins, il considère ce témoignage avec beaucoup de méfiance.
Mes commentaires, je les maintiens, ils ne semblent pas être contredits par cette note.


Un message transmis au Blog unairneuf.org. Publié le 15/03/07.

A lire.

J'arrête le Champix

[Témoignage de ST reçu par email hier soir]

J'ai lu quelques uns de vos articles autour de l'arrêt tabac. J'ai pensé qu'éventuellement mon témoignage à propos du Champix pourrait vous intéresser. Si ce n'est pas le cas, je vous prie de bien vouloir m'excuser du dérangement.

Je prends les pilules Champix depuis 25 jours, j'ai arrêté de fumer il y a exactement 17 jours (pas une seule cigarette depuis). Mes résultats, loin de toute chapelle ou dogme :

Il y a beaucoup d'effets secondaires. Dès le début, j'ai ressenti des fortes nausées (nausées qui présentent au moins l'avantage d'être dissuasives pour la boulimie compensatrice), une alternance diarrhée-constipation (désolée pour les charmants détails, mais c'est du vécu comme je l'ai dit). Des vertiges de temps à autres, une fatigue intense par intermittence et depuis peu des papillons qui dansent devant les yeux (petites lumières argentées) et un genre de somnolence-perte de vigilance et perte de concentration qui m'a coûté un accrochage en voiture.

Par là-dessus j'ai depuis peu des accès de déprime intenses mais ça honnêtement je ne sais si je dois l'imputer à Champix ou au sevrage en lui-même.

Mes conclusions :

J'arrête le Champix car :

- Soit tous ces symptômes sont imputables au sevrage et dans ce cas Champix ne m'est d'aucune aide (je le sais d'autant plus que je peux comparer ayant arrêté il y a quelques années sans aide aucune avec un résultat au moins égal), donc ça c'est l'option moindre mal : il est inefficace hormis l'effet placebo.

- Soit ces effets secondaires sont imputables à Champix et dans ce cas c'est pire que tout car non seulement il n'aide pas mais en plus c'est un poids et une gêne.

Voici mon expérience personnelle du Champix au jour 25 de la prise de pilule.

mardi 10 avril 2007

Interdiction de Fumer: Alain Gérard Slama répond

Je partage avec Alain Gérard Slama beaucoup de point de vues.
Celui sur la cigarette s'ajoute donc.
C'est exactement ces raisons qui motivent mon blog.

Merci à lui, donc !


D'ALAIN-GÉRARD SLAMA.
Le Figaro le 02 février 2007


Quand fumer devient un délit

Qu'il faille lutter contre l'abus du tabac, c'est l'évidence. Cet abus a brisé assez de bonheurs et de destins. Qu'il faille lutter contre le simple usage du tabac chez les jeunes n'est pas moins nécessaire. C'est beaucoup plus discutable en ce qui concerne les adultes, sauf à considérer ceux-ci comme des mineurs. La principale difficulté vient du «tabagisme passif», dont les méfaits sont démontrés chez le nourrisson, l'enfant et l'adolescent, et qui peut provoquer des troubles cardiaques et respiratoires chez les adultes en cas d'exposition régulière et prolongée.

Bien que difficiles à distinguer des effets des pollutions ordinaires, ces données doivent être prises en compte. Elles l'ont été, il y a quinze ans, par les lois Evin. Or voici que, sous la pression des associations des droits des non-fumeurs, ces lois viennent d'être jugées insuffisantes. Le gouvernement s'est laissé entraîner à un nouveau texte d'interdiction aggravée, tandis que les fumeurs font l'objet, dans les médias, d'une campagne de propagande d'un infantilisme affligeant. Bien entendu, le décret du 16 novembre 2006 entré en vigueur depuis le 1er février n'a pas tout faux. L'interdiction de fumer dans les moyens de transport collectif se justifie dans les cabines et les wagons, beaucoup moins dans les gares. La proscription du tabac dans les cours de récréation et les lieux d'hébergement des mineurs aurait dû intervenir depuis longtemps. Mais le premier alinéa du décret, interdisant de fumer
«dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail», étend de façon abusive des contraintes qui, admissibles dans l'espace public où l'Etat doit donner l'exemple, ne le sont pas dans l'espace privé. Il aurait été normal que les dirigeants des entreprises, restaurants, cafés ou hôtels soient invités à négocier des accords avec leur personnel, sous le contrôle des inspecteurs du travail. A défaut, l'interdiction générale, sous réserve de l'installation de locaux d'une étanchéité draconienne, aura pour effet d'écarter de l'embauche ceux qui auront l'imprudence d'avouer que la cigarette fait partie des aménités de leur vie.

Bref, fumer est devenu un délit. Loin de constituer un progrès, le nouveau texte consacre une succession d'échecs : échec de l'éducateur, du médecin ; échec du législateur entraîné dans une fuite en avant. La vigilance des règles préventives, destinées à encadrer un ordre sans conflit, ne laisse plus la moindre place à l'apprentissage des codes de civilité. L'exercice de la liberté doit s'arrêter là où il nuit à autrui, mais la vie en commun exige aussi de chacun qu'il consente à payer sa part de la liberté des autres. Apparemment, aux yeux du plus grand nombre, la liberté ne vaut plus un sou, et l'argument du coût de la Sécurité sociale, qui pourrait être corrigé par l'assurance, est devenu dirimant.

Avec pour idéal zéro risque, zéro tolérance et zéro responsabilité, les idéologues du droit opposable à l'air pur nous préparent un monde irrespirable.

lundi 9 avril 2007

La Cigarette : un classique - Gad Elmaleh

C'est tellement mieux que toutes les campagnes antitabac.

Finesse et humour, voila qui replace chacun dans son rôle d'individu responsable, face à ses propres non sens, mis au jour par le rire.