samedi 24 février 2007

Fumer dehors... et partir sans payer

RTL Belgique: le 23-2-2007 14:08

L'interdiction de fumer dans les restaurants entraine quelques conséquences inattendues. Certains clients qui sortent pour allumer une cigarette en profitent pour quitter les lieux sans payer la note.

C'est devenu habituel pour certains clients fumeurs. Entre deux plats, ils quittent le restaurant pour fumer. A Liège, un couple a profité d'une pause cigarette pour partir sans payer l'addition de 68 euros. Un autre cas a été recensé à Mons. Mais les restaurateurs hésitent parfois à porter plainte, faute de temps.

Ce délit est évidemment puni par la loi. Les mauvais payeurs risquent plus de 1.000 euros d'amende.

vendredi 23 février 2007

«Cette infantilisation me rend très sombre»

Françoise, 61 ans, enseignante retraitée, deux paquets par jour depuis quarante-quatre ans.

«Le plus difficile, dans cette mise en scène sinistre de notre mort annoncée, c'est que cette propagande maladie-cancer met à nu le secret du fumeur, son intime souffrance, un aspect visible de son rapport à la mort. Et le fumeur trouve cet étalage obscène, tout comme la croisade des hygiénistes antitabac. Ce "fumer tue" auquel sont accrochées tant de choses ­ et qu'on ne veut pas lâcher ­, cette espèce de paradoxe de devoir envers soi-même, imposé de l'extérieur, moi, ça me rend très sombre, cette infantilisation : oui, je ramasserai mes mégots dans la rue, je ne fumerai plus au café, et oui, c'est moi qui suis ridicule quand je me cache à mon âge pour fumer là où c'est interdit, dans le train surtout. Et franchement, je ressens comme une tragédie qu'on essaie de s'opposer à mes pulsions de mort. La clope compulsive est toujours noire, du côté de l'incinération, des cendres, de la destruction par le feu.»



Après la clope, une «vie de cendres»

Psy. Pour les gros fumeurs, l'abandon de la cigarette est vécu comme un véritable deuil.
Par Emmanuèle PEYRET
Une insondable tristesse : voilà comment une très grande ex-fumeuse parle de sa vie d'après, celle sans cigarette, la «vie au goût de cendres». Un autre voit cette rupture avec la clope comme avec un être vivant, la «fin d'une histoire d'amour et de mort». Poésie morbide et narcissique ? Pas si sûr, à écouter parler les anciens fumeurs «amoureux d'une cigarette» comme dit la chanson, au point de se sentir, en prenant la difficile décision d'arrêter, «comme lors d'un deuil». Euh, on y va pas un peu fort là, sur la vie sans clope qui serait comme la perte de son conjoint ?
«Pourquoi est-ce si difficile de s'arrêter de fumer ?» s'interroge ainsi la psychanalyste Odile Lesourne (1). «C'est un phénomène connu mais très complexe. L'une des manières de l'appréhender est d'analyser l'abandon de la cigarette en terme de deuil avec tout le mal-être et la souffrance qui s'ensuivent.» Après trente-cinq ans de vie enfumée, Henri, 53 ans a fait une «dépression sévère». Comme tous les fumeurs, en fait, analyse Odile Lesourne : «La cigarette est un objet symbolique qui, pour aller vite, représente la mère des origines, bonne et chaude, qui réconforte mais qui agresse aussi, qui vous fait du mal à chaque fois qu'elle n'accède pas à votre désir de biberon, de ne pas être seul... En écho à ces frustrations de la toute petite enfance, on se constitue un Autre avec un grand A, véritable représentant de la mère archaïque.»
Double. Même en laissant maman de côté, on ne peut que se l'avouer : sa cibiche chérie, c'est une sorte de double, présent chaque moment de la journée : «On organise toute sa vie autour de cet autre soi-même, on l'allume quand ça va, quand ça ne va pas, précise la psychanalyste. Le fumeur utilise la cigarette pour tenir la place d'un humain.» Mais si, regardez-vous faire, vous ou un gros fumeur de l'entourage : la clope tient compagnie quand on attend, en voiture, seul à la maison. «Je dirai même qu'il y a échange : vous lui donnez sa flamme, elle vous donne son goût, son odeur, elle vous entoure comme quelqu'un qui vous prendrait dans ses bras», poursuit Odile Lesourne.
Elle accompagne toujours, à en croire ces fumeurs qui ont juste besoin de savoir leur paquet dans leur poche, au cas où... Elle protège, en mettant entre soi et les autres un «écran de fumée», comme le dit Marie-France, trente-deux ans de Gauloises, et donne une contenance, «comme quelqu'un à qui on donnerait le bras en public». On la croit apaisante, mais au fond elle stimule pour le travail intellectuel, pour la réunion un peu difficile, pour une discussion enflammée...
Pulsions. «Ça, c'est pour le côté protecteur, stimulant, enveloppant, reprend la psychanalyste, ancienne fumeuse. Mais la cigarette est bien plus l'autre "ennemi", qui blesse, rend malade, sur laquelle on passe sa colère : on la détruit, on la brûle, on la réduit en cendres, on l'écrase.» Comme pour se venger de cette chienne de vie. «Elle vous fait du bien comme elle vous abîme, explique Jean-Marie, ancien très gros fumeur. Vous lui donnez la vie et vous l'écrasez, c'est sans fin.» Abyssales, aussi, ces pulsions de mort qui poussent à fumer en salle de réa (lire ci dessous) ou dans la cour de l'hosto, avec un cancer. Du coup, on comprend mieux que l'arrêt du tabac soit ressenti comme un deuil : «Cet être polyvalent et multiforme, toujours disponible n'est plus», dit Odile Lesourne. On se sent tout misérable, abandonné. Alors, en ces temps de répression et d'interdiction, un peu de pitié pour ceux qui fument et ceux qui tentent d'arrêter. Comme le conclut Françoise, 61 ans et deux paquets par jour depuis quarante-quatre ans, «ça n'est pas drôle de fumer».

(1) Auteur de : le Grand Fumeur et sa passion, éditions PUF, épuisé. Et de la Genèse des addictions à paraître en mai aux PUF.



jeudi 22 février 2007

Royal et la Clop

L’interdiction de fumer dans les lieux publics : c’est utile
11 octobre 2006

Le bilan du tabagisme en France est très lourd : 66 000 décès prématurés par an chez les fumeurs, 5000 décès de non-fumeurs liés au tabagisme passif. Il n’était que temps d’interdire de fumer dans les lieux publics ! Le Parti Socialiste avait d’ailleurs déposé une proposition de loi en ce sens qui n’avait pas été examinée. Bien entendu il faudra prendre effectivement toutes les mesures d’accompagnement nécessaires, en particulier pour les cafés, restaurants et débits de tabac.

Il faut aussi qu’une société ne vive pas que d’interdits.

C’est de culture que les jeunes ont soif. On en reparlera.

Ségolène Royal

mercredi 21 février 2007

La convention de Genève au secours des fumeurs !

Frédéric Rollin publie sur son blog une analyse juridique des plus piquantes!
Humoristique dans la tonalité, mais réaliste dans les textes.

Il semblerait que la convention de Genève prévoit que la force incarcerant les prisonniers soit obligée de les laisser fumer.
Vu que la convention de genève est un texte de loi de valeur suppérieure aux décrets et aux lois de nos pauvres petits états, il est probable qu'elle protège nos amis fumeur.
A lire, sans plus attendre.

Sarkozy et la Clop

Nicolas Sarkozy,
Le 27 juin 2006
Convention pour la France d'après
Santé: Prenons soin de l'avenir


mardi 20 février 2007

Un blogger test le Champix

Une initiative intéressante.

GuiM
publie sur son blog le suivi de son traitement au Champix.
Ca vaut le coup de souris !

Bulletin de santé - Champix - Jour 5

Je dois avouer que le passage d'un seul cachet de 0,5 mg à deux cachets par jour fait bien sentir la différence.

Petit stress, limite des nausées, pas eu faim de la journée, mais c'est tout à fait supportable. Je crois en revanche qu'on peut me dire “de mauvaise humeur” voir “un peu irrité” pour la journée........